Les motards

Officiellement autorisés à circuler entre les files : en cas d’embouteillage avec circulation ralentie voire arrêtée, les motards sont autorisés à circuler entre les files ou bandes de circulation, à certaines conditions :

• Leur vitesse maximale est alors limitée à 50 km/h et la différence de vitesse ne peut dépasser 20 km/h. Cette dernière condition qui se justifie pleinement sur le plan de la sécurité, fera sans doute l’objet de contestations parce qu’elle peut être difficile à apprécier.
• Sur autoroute et route pour automobiles, obligation de circuler entre les deux bandes les plus à gauche.
• Ce mouvement n’est pas considéré comme un dépassement.
• Il reste cependant interdit de remonter un conducteur qui s’approche ou s’arrête devant un passage pour piétons ou pour deux roues lorsque la circulation n’est pas réglée par un agent qualifié ou par des signaux lumineux de circulation.

Protection minimale obligatoire : en plus du casque, une protection vestimentaire minimale est imposée tant au conducteur qu’au passager :

• des gants ;
• une veste à manche longue ;
• un pantalon ou une combinaison ;
• des bottes ou des bottillons protégeant les chevilles.

Arrêt et stationnement sur les trottoirs et accotements en saillie : les motards peuvent désormais ranger leur machine sur les trottoirs et, en agglomération, sur les accotements en saillie^[1] aux conditions suivantes :

• ne gêner personne ;
• ne pas rendre dangereuse la circulation des autres usagers ;
• laisser libre une bande praticable d’au moins 1,50 mètre de largeur.

[1] « Le terme « accotement en saillie » désigne un espace surélevé par rapport au niveau de la chaussée, distinct du trottoir et de la piste cyclable, compris entre la chaussée et un fossé, un talus ou des limites de propriétés. L'accotement en saillie est généralement revêtu d'un matériau meuble difficilement praticable par les piétons. » (Art. RègGénPCR 2.42.).