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L'examen pratique… en pratique


Le jour de l’examen

  • Après s’être présenté au guichet pour les formalités administratives, le candidat va attendre sur le parking, près de la voiture. L’examinateur l’y rejoindra et le guide doit se tenir à l’écart pendant cette première partie.
  • À partir de maintenant, les GSM doivent être neutralisés.

Sur le parking, installation et maîtrise des commandes

Le candidat devra prouver qu’il maîtrise les points suivants :

  • Réglages d’installation
    • Siège, appuie-tête, ceinture de sécurité, rétroviseurs.
  • Manipulation des commandes
    • Contrôles systématiques : désembuage du pare-brise ; dégivrage de la vitre arrière ; utilisation des feux (croisement, route, brouillard) ; clignoteurs ; klaxon ; feux de détresse…
    • Alors qu’il fait actionner les commandes des feux, l’examinateur vérifie si toutes les ampoules fonctionnent. Une seule ampoule grillée et… on en reste là !
  • Contrôles mécaniques aléatoires
    • L'examinateur tire ensuite au sort un élément mécanique à montrer : pneus (pression et profondeur des sculptures), niveau de l’huile de moteur, de l’huile de frein, du liquide de refroidissement.
    • Enfin, le guide est appelé pour prendre place dans le véhicule en vue du départ pour la partie dans la circulation. L’examinateur prend généralement place à l’arrière.

Épreuve en circulation

  • Points de passage obligés.
    L’itinéraire comporte en principe trois points de passage obligés. L’autoroute peut faire partie de l’épreuve. Un rond-point est presque inévitable. Ces points de passage sont tirés au hasard, avant le départ.
  • Un guide muet et immobile

    Le guide est condamné au silence et à l’immobilisme, pour éviter tout comportement équivoque.

  • Conventions à respecter
    Avant de se mettre en route, l'examinateur explique les règles à respecter.
    • Toujours continuer tout droit pour suivre la route principale. Si, par exemple, la bande dans laquelle vous aboutissez vous oblige à tourner à droite, changez de bande afin de pouvoir poursuivre tout droit.
    • Jamais de pièges à l’examen ! L’examinateur ne vous induira jamais en l’erreur. Il ne vous dira pas « prenez la prochaine rue à droite », si elle est en sens interdit, mais vous demandera de « tourner à droite, dès que possible ! ». À vous de vérifier !
    • Les indications de tourner à droite ou à gauche seront données de manière claire et toujours suffisamment à temps. Dès ce moment, les clignoteurs peuvent généralement être enclenchés.
    • Si le guide est condamné au silence, le candidat, lui, peut parler mais uniquement à l’examinateur s’il n’a pas bien compris une directive.
    • Ne constituent pas des comportements justifiant un échec :
      • caler : une, deux, voire trois fois… cela n’a rien de grave sauf si cela devient quasi systématique ;
      • autre petite faute, par exemple, appuyer trop fort sur la pédale de frein.
  • Manœuvres en Région de Bruxelles-Capitale
    • Stationnement derrière un véhicule avec suffisamment de place pour deux à trois voitures.
    • Demi-tour dans une rue très calme.
  • Manœuvres en Région wallonne
    • Stationnement entre deux véhicules du côté droit ou gauche.
    • Une des manœuvres suivantes sera tirées au sort :
      • demi-tour dans une rue très calme ;
      • marche arrière en ligne droite ;
      • stationnement en avant (à gauche ou à droite) dans un emplacement perpendiculaire + sortie de cet emplacement en marche arrière ;
      • stationnement en arrière (à gauche ou à droite) dans un emplacement perpendiculaire + sortie de cet emplacement en marche avant.
  • La conduite autonome
    En Région de Bruxelles-Capitale, il vous sera demandé de prouver que vous savez conduire de façon autonome/indépendante.
    Pour ce faire, l’examinateur donnera une suite d’indications ou directions à suivre, et il vous appartiendra de bien vous placer sur la chaussée en fonction des informations données.

    Un exemple : « Prenez l’autoroute en direction de Liège et nous quitterons à la sortie numéro 9 ».

    Il vous reviendra alors de : 
    • repérer la montée d’autoroute adéquate ; 
    • vous assurer de prendre la bonne direction ; 
    • gérer correctement votre place sur la chaussée en fonction du changement de direction à effectuer ; 
    • gérer votre placement sur l’autoroute, c’est-à-dire ne pas entamer le dépassement d’un camion si la sortie demandée est toute proche ; 
    • quitter l’autoroute à la sortie demandée.

            Notre conseil : Gardez cette suite d’informations en tête et répétez-les en silence afin de ne pas les oublier : « Direction Liège, sortie 9 – Direction Liège, sortie 9… »


L’heure du verdict
  • L’examinateur vous redirigera vers le centre d’examen. Il quittera le véhicule et regagnera peut-être même un local spécialement aménagé pour vous livrer son verdict.
  • Écoutez bien ses commentaires, surtout en cas d’échec !
  • Toutes les insuffisances figurent d’ailleurs sur le document qui vous sera remis.
  • En cas de réussite, tout le monde vous pardonnera d’écouter plus distraitement…

Bon à savoir

  • Circuler le plus à droite possible
    Le conducteur « doit se tenir le plus près possible du bord droit » de la chaussée. Ne prenez cette obligation trop à la lettre au point de raser dangereusement les véhicules garés !
  • Aborder un carrefour
    Ne marquez pas l’arrêt à chaque carrefour. Le principe de la priorité de droite n’exclut pas d’accélérer légèrement pour ne pas gêner un conducteur à sa droite si celui-ci est encore assez loin.
  • S’intégrer au trafic
    • La vitesse : en agglomération, circuler à 20-30 km/h et se faire dépasser par des cyclistes ou circuler sur autoroute à 70-80 km/h et se faire dépasser par des camions… sont de mauvais exemples d’intégration dans le trafic qui peuvent valoir un échec !
    • Distances de sécurité : tenez-vous toujours à 2 secondes du véhicule qui précède.
  • Je l’ai vue !
    Dès que vous abordez une nouvelle zone de vitesse (agglomération, zone 30, autoroute…), montrez que vous en avez pris conscience en freinant ou accélérant pour atteindre la vitesse maximale autorisée.

Bon à savoir

  • Il ne faut jamais se décourager et croire que tout est perdu. Restez concentré jusqu’au retour au centre d’examen et ne baissez pas les bras trop rapidement.
  • Rien n’est chronométré ! S’il faut attendre (pour effectuer le demi tour, par exemple) parce qu’un véhicule approche, puis encore un autre… on attend sans se désespérer ni s’énerver.
  • Ne craignez pas d’être dirigé en plein centre ville à l’heure de pointe. Les examinateurs choisissent généralement des quartiers calmes.

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